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Analyse de l’utilisation de sites de nidification artificiels à bourdons : implication pour leur conservation
Lydia Millette-St-Hilaire, Frédéric McCune, Amélie Gervais, Valérie Fournier
L’établissement des colonies de bourdons est une période critique durant laquelle les reines sont particulièrement vulnérables. Afin d’assurer leur pérennité, il est essentiel de mieux comprendre l’habitat et les ressources artificielles utilisés. Dans cette étude, nous avons installé quatre types de nichoirs artificiels (en bois au-dessus du sol, en bois sous le sol, sous une plaque de béton ou dans un pot en terre cuite) et nous avons évalué leur efficacité. L’étude s’est déroulée sur des fermes de pommes, de bleuets en corymbe et de canneberges. Un suivi des colonies dans les nichoirs était effectué durant la saison, puis à leur sénescence, une dissection était réalisée en laboratoire. Au total, six espèces ont occupé les nichoirs, soit Bombus impatiens, B. bimaculatus, B. vagans, B. perplexus, B. borealis et B. ternarius. Le nichoir en bois au-dessus du sol a eu le taux d’occupation le plus élevé, significativement supérieur au nichoir en béton ainsi que celui en terre cuite. Les nichoirs situés dans les vergers et les bleuetières étaient significativement plus occupés que ceux dans les cannebergières. De plus, la communauté de bourdons présente sur chacune des fermes a été déterminée afin de comparer la diversité en espèces sur les fermes avec celle dans les nichoirs. La proportion d’espèces présente sur les fermes était significativement différente de celle dans les nichoirs. Les résultats du projet contribueront à l’augmentation du nombre de sites de nidification adéquats pour les bourdons, participant à leur conservation et augmentant leur abondance sur les fermes fruitières.