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PERCEPTION ET ATTITUDES DES UTILISATEURS DU PARC NATIONAL DU MONT-TREMBLANT ENVERS LES GRANDS CARNIVORES ET LES MÉSO-CARNIVORES
Louve Swennen (UQO) et Katrine Turgeon (UQO)
L’augmentation de la population mondiale, couplée à la fragmentation et à la dégradation des espaces naturels, a eu pour conséquence d’augmenter les interactions et la compétition entre l’être humain et la faune sauvage. Une volonté de coexistence est donc nécessaire de la part de l’humain pour préserver et conserver la faune. Afin d’améliorer cette coexistence, les gestionnaires du Parc National du Mont-Tremblant (PNMT) désirent en savoir davantage sur la perception, les comportements et les attitudes de son public envers les populations de carnivores de la région.
Pour ce faire, une enquête a été menée à l’été 2024 auprès des visiteurs du PNMT afin de recueillir des informations quant à leurs attitudes, perceptions, connaissances et comportements envers les carnivores du parc. Cette étude a pour but d’aider le parc à améliorer les actions d’informations et les programmes éducatifs pour aider à réduire les interactions négatives entre la faune et l’être humain ainsi que d’éviter la familiarisation.
Comme attendu, les visiteurs connaissent bien les grands carnivores (loup et ours) et les petits méso-carnivores péri-urbains (mouffette et raton laveur) mais connaissent moins bien les méso-carnivores forestiers (martre et pékan). L’ours, le loup et le coyote sont perçus comme étant plus dangereux que les autres espèces. Le raton laveur et la moufette sont perçus comme des espèces nuisibles. Les principaux enjeux de coexistence entre l’humain et la faune semblent être reliés à la dépendance pour la nourriture de l’humain et l’empiétement de l’humain sur leur territoire.